SIGNATURE D’ACCORD DE COLLABORATION TECHNIQUE MINEDUB/AECEMO

Allocution de Mme Mengue Abesso à la cérémonie de signature d’Accord  de collaboration MINEDUB/AECEMO.

     Monsieur le Ministre de l’Education de Base, Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa,

     Honorables invités dans vos rangs et qualités ;

     Chers Professeurs, chers collègues enseignants et enseignantes.

Je compte m’acquitter d’un honorable devoir, en cette merveilleuse occasion qui m’échoit de m’adresser à vous en tant que Présidente de l’AECEMO, au cours de la cérémonie de signature de convention de partenariat entre le Ministère de l’Education de Base et l’association des enseignants camerounais pour l’Ecole Moderne (AECEMO)/

Qu’est-ce que l’AECEMO ?

L’association des enseignants camerounais pour l’Ecole Moderne est créée le 30 juillet 2003, conformément aux lois en vigueur au Cameroun. Elle est apolitique et à but non lucratif, déclarée le 20 Décembre 2004 par récépissé N° 124/RDA/JO6/BAPP signé du Préfet du Mfoundi.

Elle est créée par un groupe d’enseignants, professeurs d’écoles normales d’instituteurs alors en formation à l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, sous la houlette de  Fran^cois Perdrial, alors Préident de la FIMEM et Pr Pierre Fonkoua, enseignat à l’ENS de Yaoundé, Université de Yaoundé I.

Quels sont ses objectifs ?

L’AECEMO a pour objectifs :

-De former des enfants et adolescents en vue de leur épanouissement intellectuel, physique, civil et moral ;

-D’organiser des sessions de formation de formateurs de l’enseignement maternel, primaire, secondaire, normal et professionnel ;

-De promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication ;

-D’encadrer la jeune fille ;

-De pérenniser les grandes valeurs universelles ;

-De produire des œuvres pédagogiques ;

-De promouvoir l’éducation de base et l’enseignement normal en formation continue, à travers les techniques de l’Ecole Moderne.

C’est bien ce dernier objectif qui est l’un de ceux qui nous permettent de nous retrouver ce jour pour cette signature de convention de partenariat.

 

Il s’avère à cet effet pour l’institution école camerounaise, de poser de nouvelles bases relevant d’une nouvelle vision  pédagogique, celle de l’Ecole Moderne que prône Le Ministre de l’Education de Base, en a personne de Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa.

De quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit de la pédagogie de Célestin Freinet, dite de l’Ecole Moderne, qui  repose sur des principes et technique s’inscrivant dans la mouvance de l’Education Nouvelle. Ces principes sont :

-la méthode naturelle

-le tâtonnement expérimental

-l’expression libre

-la coopération scolaire

-l’autonomie

-l’ouverture sur l’extérieur.

Afin de mettre en œuvre ces principes, Freinet a mis sur pied un certain nombre de techniques pratiques d’enseignement/apprentissage disciplinaires respectueuses  de  la dignité des  personnes  et  des  principes des droits humains. Elles valorisent particulièrement la participation, en associant les apprenants  à l’élaboration des processus d’autonomisation, de tâtonnement expérimental, d’individualisation, d’organisation coopérative de l’environnement d’apprentissage.

C’est pourquoi les membres de  l’AECEMO, pour accompagner le MINEDUB,  pensent que l’application de ces piliers pédagogiques doit être promue à travers  l’organisation coopérative des classes et des écoles favorisant chez les élèves le goût des responsabilités, de l’entraide et de l’autonomie. Les apprenants, pour ce faire,  se retrouvent associés à la vie de  leur  environnement d’apprentissage, classe, école, nature,  participant,  dans  la  mesure  de  leurs  capacités,  aux  décisions concernant  les projets pédagogiques, l’organisation matérielle  des apprentissages et des règles de vie.

C’est ainsi que la formation du citoyen est au cœur des pratiques de classe. Elle concerne l’école mais aussi le  milieu de vie de l’enfant, la famille et tous les espaces ludiques ou naturels accueillant les enfants pour l’intégration sociale. Cela se caractérise par des démarches pédagogiques qui rendent les élèves acteurs de leurs apprentissages.

Il s’avère important pour  ce faire, de revoir de manière concrète la formation continue des enseignants dans la pratique quotidienne de classe, mais aussi l’organisation coopérative d’installation du mobilier dans l’environnement d’apprentissage

 

Pour quels bénéfices ?

Chez l’apprenant :

-La pédagogie de l’Ecole Moderne rend les enfants autonomes, responsables, entreprenants, capables d’autodiscipline et confiants.

-Elle permet à chaque enfant d’aller au-delà de ses possibilités et tenant compte de la spécificité de chacun.

-Elle favorise l’expression et la communication, le dialogue, le respect mutuel et la saine émulation sans compétition.

-Elle accorde le goût de travailler, de faire des efforts pour progresser avec assurance en cultivant la créativité et l’esprit d’invention.

-Elle développe la personne autant que l’intelligence par l’éducation et l’enseignement en évitant les cloisonnements.

Chez l’enseignant :

-Elle accorde à l’enseignant une vision réflexive de l’enseignement/apprentissage

– Elle permet de partir de la vision traditionnelle de l’apprentissage à la vision de l’Ecole Moderne ;

– Elle permet de rompre d’une classe d’éternelles rangées ou les enfants sont assis en colonne, par une classe coopérative à mobiliers plus flexibles pour les travaux et partage en groupe

– Elle permet que l’enseignant joue son vrai rôle de guide, facilitateur et accompagnateur

-Elle permet à l’enseignant de descendre de son pied d’estale et de coopérer avec les apprenants

 

Quelles sont les réalisations effectives de l’AECEMO?

Monsieur le Ministre de l’Education de Base, il m’est difficile de clore ce propos sans vous rappeler que, depuis l’année de la légalisation des statuts de l’AECEMO, nous avons participé aux rencontres internationales des éducateurs Freinet (RIDEF) ; organisées par nos partenaires de la fédération internationale des mouvements de l’Ecole Moderne (FIMEM) en 2006 à Saint Louis au Sénégal où nous avons présenté l’Ecole maternelle camerounaise, en 2010 à Nantes où notre mouvement a été voté et affilié à la FIMEM et où nous avons découvert avec beaucoup d’émotion des dessins d’art graphique d’enfants de l’Ecole Publique de Pitoa des année 50 au Musée des Beaux-Arts de Nantes. Excellence Monsieur le Ministre, les copies de ces chefs d’œuvre peuvent nous être retournées à Pitoa.

En 2012, nous avons participé à la RIDEF de León en Espagne avec une intervention à la table-ronde des continents sur « la coéducation », en 2014 en Italie c’était la participation à la table-ronde des continents sur  la « Protection et l’autonomie des enfants en Afrique, cas du Cameroun ». En 2016 à Dogbo au Bénin, avec l’animation de plusieurs ateliers court, et un atelier long et notre humble personne a été élue, membre du Conseil d’administration de la FIMEM pour 4 années et en 2018 à Ljunskile en Suède.

La rencontre 2020 à cause de la pandémie n’a pas pu avoir lieu. Nous participons actuellement depuis le début du mois de juillet 2020 à une assemblée générale virtuelle en visioconférence.

Au Cameroun, nous avons organisé 3 salons de pédagogie de l’Ecole Moderne, et des séminaires de suivi de membres de notre association avec l’appui de nos partenaires des mouvements membres de la FIMEM, et des enseignants partenaires. (Pierre Fonkoua Alexi Bienvenu Belibi, Vandelin Mbgwa, Chantal Baltazar, etc .

Monsieur le Ministre, les projets de toutes ces activités ont toujours  été présentés à la hiérarchie de votre département ministériel sans suite.

Enfin Monsieur le Ministre, nous avons enfin  eu une oreille attentive et une réponse favorable.

Merci infiniment Monsieur le Ministre.

L’AECEMO pour de faire, s’engage à œuvrer auprès du MINEDUB pour l’amélioration de l’apprentissage dans le secteur de l’éducation de base avec l’accompagnement  du département ministériel dont vous avez la charge, afin que vive  le partenariat MINEDUB/AECEMO.

Je vous remercie

Rapport d’activités AECEMO 2018/2020

Rapport d’activités AECEMO  2018/2020

Le présent rapport, qui va s’harmoniser à l’année scolaire, comporte cinq points, qui sont aussi les activités réalisées de notre chronogramme annuel de la manière suivante :

1- L’Assemblée Générale

2- Les rencontres mensuelles

3- Le 3ème Salon PF

4- L’atelier concours de dessins d’enfants

5- Des projets

 

-Le partenariat avec le Ministère de l’Education de base

-La RIDEF de 2020 au Canada

-La tournée dans les cellules.

-L’ installation dans un siège provisoire

 

1-      De l’Assemblée Générale

L’assemblée générale correspond chaque année à la rencontre inaugurale d’ouverture de la rentrée scolaire.

Cette instance faîtière qui se tient chaque année dans la même période, juste après la période de rentrée scolaire. Elle permet aux membres de l’AECEMO de relancer les activités de leur association. L’élaboration du planning annuel d’activités a été au centre de cette action et sont les différentes parties de ce rapport.

Les assemblées générales se sont tenues normalement en 2018 et en 2019

 

2-Des rencontres mensuelles

Après la RIDEF 2018 de Suède, les activités à travers les rencontres mensuelles  devenues trimestrielles à cause d’énormes pertes en transport des membres résidant hors de la ville de Yaoundé.

Nous pensons pour ce faire à la rotation des rencontres dans les cellules.

L’indisponibilité régulière des membres et l’émergence du Covid-19 n’ont pas permis la régularité des rencontres mensuelles comme à l’accoutumée.

Mais les échanges qui ont pu avoir lieu se sont faits de faon virtuelle.

Mais nous conservons notre ordre du jour à savoir :

-Election du secrétaire

-Compte rendu de la dernière rencontre

-Partage d’expériences

-Projets

– Annonces

– Finances

-Repas coopératif

Les rencontres au sein de l’AECEMO continuent à être de merveilleux moments de retrouvailles où chaque membre raconte et partage avec plaisir son expérience

2-      Du 3ème Salon PF

Le 3ème Salon PF a effectivement eu lieu dans les locaux de la communauté urbaine de Kribi du 4 au 6 décembre 2019, avec pour thème : « La Pédagogie Freinet et l’éducation inclusive.

Cette activité a été effective grâce à l’appui financier des Amis de Freinet (200 euros).

Le 3ème Salon des apprentissages de Kribi

Les membres de l’AECEMO se réjouissent des efforts personnels que fournissent les membres qui  leur accordent le courage de continuer à affronter la réalité de se prendre en charge.

Mais ce manque d’appui et d’encadrement a entrainé la démission de plusieurs membres.

4- De l’atelier concours de dessins d’enfants

Le 3ème Salon des apprentissages de Kribi

Les membres de l’AECEMO se réjouissent des efforts personnels que fournissent les membres qui  leur accordent le courage de continuer à affronter la réalité de se prendre en charge.

Mais ce manque d’appui et d’encadrement a entraîné la démission de plusieurs membres. Après le dernier atelier-concours de mai 2018 au groupe scolaire bilingue les Nations,  la suite de nos activités sur la valorisation des droits de l’enfant nous a permis d’orienter notre projet pour un atelier concours programmé à l’école publique d’Enongal Bulu, près de la ville d’Ebolowa dans le Sud du Cameroun.

Malheureusement, cet atelier-concours  n’a pas pu être organisé à l’occasion de la fête nationale du Cameroun qui a été annulée à cause du Covid-19, et parce que toutes les structures éducatives demeuraient fermées.

5- Des projets

-Le partenariat avec le Ministère de l’Education de Base :

Il est en train d’être validé par l’accord d’un partenariat technique à l’AECEMO par le Ministre de l’Education de Base.

-La participation à la RIDEF 202 au Canada :

Elle  n’a pas se réaliser à cause de l’émergence de la pandémie du Covid-19

Plusieurs membres de l’AECEMO  ont fait leur eu à s’inscrire à cette RIDEF.

-De la tournée dans les cellules: ce projet n’a toujours pas été réalisé faute de moyens disponibles pour le déplacement.

-De la recherche d’un siège et équipement : Nous continuons à la réflexion afin de trouver un lieu de rencontres provisoire servant de siège.

Conclusion

Au terme de ce rapport,  nous affirmons que notre mouvement continue à expérimenter ses tâtonnements, faute de réels moyens de sa politique.

Mais ce manque d’appui bloque tous les processus de progression, d’amélioration et de changement des instances du mouvement.

Emergence de Covid 19: Que sont devenus nos enfants?

Emergence de COVID-19 : Que deviennent les enfants ?

L’avènement brusque et imprévisible de la pandémie ne permet pas encore que tous les aspects des problèmes liés à la vie sociale soient résolus. La société camerounaise expérimente de force cette situation. Cela suscite d’importantes mesures gouvernementales continuellement prolongées.

 C’est au fur et à mesure que ces décisions gouvernementales sont prises que l’on voit transparaître quelques idées concernant les enfants, la famille. Mais la prise de décision est une chose et la mise en application à travers des mesures d’accompagnement des familles en est une autre.

Des questions posées et des décisions prises

Les décisions gouvernementales  concernant les différentes mesures barrières, de distanciation et de fermeture des structures éducatives remontent au 17/03/2020.

Au sein du mouvement camerounais, des échanges ont commencé le 27/03/2020, en se posant la question : que pouvons-nous faire, afin de trouver les possibilités de rassurer les familles à travers un accompagnement à apporter jusqu’au moment de la reprise effective des classes en ville comme en campagne ?

Il fallait créer d’abord entre enseignant(e)s, puis avec des parents ou apprenant(e)s des plateformes en tant que  possibilités d’échanges moins cher comme  WhatsApp ou par sms pour convenir entre membre d’une communauté éducative, ce qui peut être fait sans frustration afin d’apporter.

Sous la houlette des ministères en charge de l’éducation, dès le 27/03/2020, des informations ont été données à propos de l’organisation des cours en direct par la radio et la télé avec possibilités d’échanges questions-réponses et de discussions. Des sites pédagogiques et autres liens sont rendus disponibles pour tous.

Le gouvernement et partenaires prennent des résolutions pour accompagner toutes les mesures prises à l’exemple d’une légère hausse des allocations familiales est prévues par le gouvernement.

Des observations  liées aux problèmes généraux des enfants :

-Il faut un réel accompagnement lié au confinement des familles qui connaissent une réelle augmentation des dépenses liées à la restauration et autres besoins domestiques.

-La crainte d’une longue période de confinement qui peut créer des abus sur les enfants et l’apparition d’autres vices.

-Dans les zones urbaines, les enfants des familles démunies ne respectent aucune mesure barrière par manque de possibilités pour s’offrir tout ce qu’il faut. Ils se trouvent plutôt exposés dans les rues, autres lieux de commerce et petits métiers, afin de profiter de cette période de trêve pour soutenir la famille en gagnant de l’argent.

-En zones urbaines se posent aussi avec acuité le problème de non existence de ravitaillement en eau potable pour le lavage des mains, parce qu’il n’existe pas de bornes fontaines publiques pour se ravitailler en eau potable pour les familles démunies que se contentent de puits insalubres.

Des soucis éducatifs inégalitaires :

-Le gouvernement n’a pas encore réfléchi sur l’environnement éducatif qui est encore loin d’être coopératif à travers le mobilier et la configuration de classes.

-Les conditions établies n’ont pas  pu accompagner tous  les apprenant(e)s en classe d’examen.

-Les parents sont devenus facilitateurs pour leurs enfants sans formation préalable.

-Les classes virtuelles d’accompagnement radio et télé ne concernent réellement que les apprenant(e)s des zones urbaines.

-La majorité des parents salariés qui verront leurs revenus s’améliorer grâce aux allocations familiales se retrouvent en zone urbaine.

-Ce sont les parents nantis des villes qui sont capables d’offrir à leur progéniture les moyens de se connecter sur le web et autres canaux informatifs éducatifs ; tandis que les familles pauvres des villes et des zones rurales connaissent des soucis de manque d’énergie électrique, d’absence d’appareils  de bande passante,

-Comment se feront les examens certificatifs de façon dans l’équité alors que les conditions sont inégalitaires ?

-L’impossibilité d’avoir de l’eau potable pour toutes les couches sociales.

Des espoirs :

-L’émergence de cette pandémie va permettre des réflexions pour l’amélioration des droits de l’enfant accueilli dans l’environnement d’apprentissage futur dans le système d’éducation au Cameroun.

-Tous (tes) les intervenant(e)s de l’environnement d’apprentissage vont effectivement réaliser que l’effectif pléthorique est une erreur pédagogique, grâce à la distanciation qui va être prescrite, exigeant de nouvelles mesures dans l’environnement d’apprentissage.

-Le mobilier va s’améliorer en devenant plus coopératif.

-La promotion du droit à une famille, à travers la revalorisation de la place de la famille et surtout des parents auprès de leur progéniture comme partenaires et accompagnateurs de l’apprentissage.

                                                                                           Antoinette Mengue Abesso

 

Reprise des classes au Cameroun sous Covid 19

La rentrée au Cameroun

Après la longue trêve qui continue pour plusieurs élèves de divers secteurs, la reprise de classes annoncées au Cameroun pour le 1er juin 2020 a été effective.

Trois jours avant cette reprise, une conférence de presse a été organisée par le ministre de la communication qui a invité autour de lui, trois ministres en charge de l’éducation au Cameroun, à savoir: éducation de base, enseignements secondaires et enseignement supérieur.

Il est important de signaler que la communauté éducative a été informée que seuls les élèves des classes d’examens sont impliqués pour cette rentrée du 3ème trimestre à savoir : CM2, 3ème, 1ère, Tle. Tous les ministres intervenants devaient prendre la parole tour à tour afin que chacun expose les efforts qui ont été déployés dans son secteur et réponde aux questions posées par les journalistes.

 Il s’agissait d’abord pour chacun de présenter le bilan des cours  qui ont été dispensés virtuellement et par divers autres moyens, pendant le temps de fermeture des établissements éducatifs. Mais l’inquiétude de tous les membres de la communauté éducative camerounaise demeure et concerne les enfants du niveau préscolaire et des classes intermédiaires ; afin d’avoir une idée de leur réel sort.

Les ministres des enseignements secondaires et de l’enseignement supérieur ont présenté les prouesses de leurs apprenant(e)s qui ont pu produire des milliers de masques, des milliers de flacons de solution hydro alcoolique, et beaucoup d’autres appareils techniques utiles pour affronter cette situation.

Les autres points relatifs à cette rentrée sont ceux liés aux préparatifs mis sur pied conformément à la situation socio-sanitaire actuelle, afin que les structures éducatives puissent de travailler en relais avec les centres médicaux et hôpitaux.

Ces préparatifs portaient sur :

-Le réaménagement des environnements d’enseignement/apprentissage d’accueil futurs et des effectifs d’accueil par classe selon les ratios retenus : 25 élèves par enseignant.

-La disponibilité et prise en compte dans les établissements scolaires et autres lieux d’apprentissage des équipements et de toutes les mesures barrières édictées par le gouvernement.

-L’assurance de disposer des contacts permanents avec les personnels du ministère de la santé pour l’assainissement permanent  des locaux, mobiliers et divers environnements d’enseignement/apprentissage.

-. Le système de rotation pour les campus à grands effectifs et les emplois de temps

En ce qui concerne particulièrement les jeunes enfants, l’on insiste sur la présence des parents comme accompagnateurs de leur progéniture faisant équipe avec les enseignants afin qu’ensemble, ils veillent tous à l’habituation des enfants aux mesures barrières édictées.

                                                                                    Antoinette Mengue Abesso

La participation de AECEMO à la RAEF de Ouagadougou au Burkina Faso

L’association des enseignants camerounais pour l Ecole Moderne, l’AECEMO a été bien représentée à la cinquième Rencontre Africaine des Educateurs Freinet qui a eu lieu à l’Institut des sciences du sport et du développement humain de Ouagadougou au Burkina Faso du 23 au 30 Mars 2019 et le thème portait sur:  » Pédagogie Freinet et besoins fondamentaux des enfants à l’ école ».

La nouvelle vision accordant une ouverture de participation à tous les membres des mouvements africains a permis que le groupe camerounais soit représenté par cinq de ses membres. Il sagit des personnes suivantes:

-Antoinette Mengue  Abesso, présidente de l’ AECEMO

-Gisèle Efouba, Vice secrétaire

-Jeannette Poka, commissaire aux compte,

-Paulette Bodio Meno, membre

-Michel Fokoua, membre;

La participation du groupe camerounais a été remarquable à travers la présentation des ateliers sur:

-Droits de lenfant et encre-vapo en honneur de Jean Le Gal, chargé de mission aux droits de l enfant à la FIMEM, par Antoinette Mengue Abesso et Lydia Kanfitine

-Préservation de l environnement par la récupération des bouteilles en plastique, par Antoinette Mengue Abesso et Efouba Gisèle.

-Recyclage des bouteille en plastque par Antoinette mengue Abesso

-Exploitation du texte libre par Efouba Gisèle.

en dehors de la présentation de leurs ateliers, les membres du groupe camerounais ont participé à d autres ateliers présentés par les membres des autres pays présents à cette RAEF.

Elle a été enrichie par une diversité d activités;

-Visites de classe et observation de pratiques Freinet

-Conférences

-Tables rondes

-Sorties

-Excursions

-Soirées multiculturelles

Les expériences reçues seront partagées aux autres membres du groupe camerounais dès le retour au Cameroun.

En dehors de ces activités des membres du groupe camerounais, il est important de préciser que la présidente de l’AECEMO, Antoinette Mengue Abesso est aussi membre du CA FIMEM et a participé  à cette RAEF pour représenter le CA FIMEM. Pour ce faire, elle a eu à prendre la parole au nom du CA FIMEM, assistée de Lanfranco Genito,  un autre membre du CA FIMEM présent à cette RAEF en tant que partenaire et ami de l’Afrique.

Cette RAEF a été une merveilleuse et particulière expérience,  qui mérite d être rééditée.

Nous savons que la CAMEM a encore du chemin à faire. Nous notons beaucoup d’efforts faire en matière de gestion de tous les types de resources..

Les responsables du conseil d’administration de la CAMEM(Président et trésorier)  doivent se mettre à l’école d’un coordination en se reférant au CA de la FIMEM, pour mieux appréhender  l’organisation d’un CA, afin de mieux   intégrer la gestion démocratique de la prise de décisions.

 

Antoinette Mengue Abesso

Présidente de l’AECEMO – Cameroun

Rapport de participation d’Antoinette Mengue Abesso à la RAEF du Burkina Faso comme déléguée et membre du CA FIMEM

Rapport de participation d’Antoinette Mengue Abesso à la RAEF du Burkina Faso

La cinquième rencontre africaine des Educateurs Freinet, RAEF s’est tenue du vingt trois au trente avril 2019 à l’institut des sciences du sport et du développement humain, ISSDH de Ouagadougou au Burkina Faso, organisée par la Coordination africaine des mouvements de l’Ecole Moderne, CAMEM, avec pour thème : « Pédagogie Freinet et besoins fondamentaux des enfants à l’école ». Cette RAEF vient après les deux premières, organisées à Dagana, siège de la CAMEM au Sénégal, la troisième, organisée à Tiznit au Maroc et la quatrième à Notsè au Togo.

Le présent rapport va sarticuler autour de   points

  • L’organisation générale pratique de la RAEF
  • La participation des pays
  • Les interventions en tant que représentante de la FIMEM
  • Les rencontres avec les pays en quête d’affiliation à la FIMEM
  • Les assemblées générales
  • Les décisions

1-De l’organisation pratique de la RAEF

Antoinette Mengue Abesso a participé à cette RAEF en tant que représentante du CA FIMEM, et a eu le plaisir de faire équipe avec Lanfranco Genito dItalie,  qui est aussi membre du CA FIMEM qui y a participé comme invité.

Les participants ont été accueillis et ont été logés dans deux sites différents : ISSDH et ATB. Tous les participants prenaient leur repas à  ISSDH

Cette RAEF, comme toutes les autres rencontres des éducateurs Freinet, a été un haut lieu d’échanges diverses à travers les ateliers courts de pratiques pédagogiques, les conférences, les tables rondes, des visites classes pour l’observation des pratiques des techniques Freinet, des sorties de découverte et excursions. Toutes ces activités ont été encadrées dune cérémonie d’ouverture et de clôture et correspondaient à un chronogramme préétabli, publié et distribué.

2-De la participation des pays

Cette rencontre internationale africaine a réuni  environ une centaine de participants regroupés en une douzaine de nationalités. Pour l’Afrique : Bénin,  Burkina Faso, Cameroun, Congo Démocratique, Côte d’ivoire, Ethiopie,  Ghana, Maroc, Sénégal, Togo. Il y a eu des partenaires externes de la France à travers isabelle et Christian Deligne et Nuccia Maldera et Lanfranco d’Italie. Ces partenaires européens étaient tous invités par la CAMEM, afin de venir partager leurs pratiques à travers des ateliers, des conférences et tables-rondes.

Après les quatre premières RAEF qui ont été soutenues et financées par le biais de Nicole Maillard à travers son association EPI, l’actuelle cinquième édition de la RAEF est une expérience nouvelle où les participants ont eu à apporter une contribution pour leur participation. Il s’agit désormais d une autogestion des RAEFs par la CAMEM, avec l’appui des associations partenaires et des individus, membres de ces associations partenaires.

3-Des interventions en tant que représentante de la FIMEM

Tout au long de ladite rencontre, des espaces et temps de parole ont été accordés à Antoinette Mengue Abesso en tant que représentante du CA FIMEM pour :

  • Présenter les félicitations de la FIMEM à la CAMEM à travers l’organisation de cette RAEF mercredi 27 Mars 2019 dans l’après- midi.
  • Distribuer le dépliant FIMEM et expliquer le contenu le 28 Mars 2019 à 8 heures ;
  • Donner des impressions générales à propos de l’organisation de la RAEF lors de la cérémonie de clôture.
  • Recevoir la « Motion de remerciements » adressée à la FIMEM.

4-Des rencontres avec les pays en quête d’affiliation à la FIMEM

En marge des assises de cette RAEF, Antoinette Mengue Abesso a aussi eu des moments de partage avec les membres de groupes congolais, ghanéen et éthiopien qui ne sont pas encore membres affiliés à la FIMEM. Le vœu général de tous ces membres est que leurs mouvements deviennent  membres de la FIMEM, et sont engagés à l’œuvre pour l’expérimentation des techniques Freinet.

Le groupe congolais compte continuer à organiser des séminaires de sensibilisation et de formation aux techniques Freinet plus élargi au Congo Démocratique.

Le groupe du Ghana, quant à lui avance dans ses relations partenariales avec le groupe suédois. Cette coopération porte des fruits. Il est à noter que cette assise est l’occasion de la première participation des membres du groupe ghanéen à une RAEF et à cet effet, du temps leur a été accordé le 27 mars 2019, après la présentation de la FIMEM, afin qu’ils présentent leur mouvement et leurs activités à l’assemblée générale.

Les membres du groupe ghanéen ont ensuite annoncé qu’ils sont en collaboration avec des enseignants de Gambie et qu’ils coopèrent déjà ensemble pour la création d’un groupe Freinet gambien.

En ce qui concerne Elias d’Éthiopie, il pense pour ce premier contact avec la pédagogie Freinet que cette dernière s’arrime déjà avec ses pratiques de classe en Ethiopie. Il est important de signaler que c’est grâce à Nuccia Maldera d’Italie et ancien membre du CA FIMEM que la CAMEM a été en contact avec Elias.

5-Des assemblées générales

Au cours des assises de cette RAEF, il y a eu trois moments de retrouvailles au sein de la CAMEM. Le premier rencontre était celui des responsables des groupes élargi à deux délégués par mouvement pour des informations pratiques et des informations sur le paiement des cotisations. La seconde rencontre CAMEM était une assemblée générale ouverte à tous où la parole a été accordée à la représentante de la FIMEM et au groupe ghanéen. Quant à la troisième rencontre CAMEM, elle a été élective et décisionnelle.

      5-1-Décision

La prochaine RAEF aura lieu en Côte d’ivoire en 2021

Au terme de ce rapport, nous pouvons dire que cette expérience autogestionnaire des africains est un succès, par la qualité des interventions qui seront exposées en détail dans le rapport général de la RAEF qui est encore en cours de rédaction.

La RAEF a sa raison d’être parce quelle permet la participation d’un grand nombre d’enseignants pour leur imprégnation aux techniques Freinet à des prix raisonnables. Elle permet la sensibilisation de la hiérarchie éducative du pays d’accueil. Par ailleurs, les africains ont presque tous les mêmes réalités socio culturelles et économiques, en dehors de quelques exceptions, et les échanges qui peuvent être faits peuvent faire avancer la vision et les pratiques, parce qu’ « ensemble, on est plus fort.

Fait à Yaoundé, le 23 Avril 2019

Antoinette Mengue Abesso

l’AECEMO Cameroun accueille une étudiante française de l’université d’ Aix Marseille en stage académique.

Du 08 Août au 23 Novembre 24 Novembre 2018, l’ AECEMO a accueilli Circé Le Bihan, une étudante en Master de l’Université d’Aix Marseille.

Elle a mené sa recherche sur les pratiques Freinet dans les écoles des membres de l’AECEMO.

C’est ainsi qu’elle s’est rendue tour à tour dans les écoles des membres dont les noms suivent:

1- Yolandes Stella Lema à l’école maternelle de Simbok

2-Marie Reine Bounoungou à l’école primaire et maternelle bilingue La Farandole.

3- Gladyse Obono Mba au CES de Mfida

4-Monique Mariane Mboui à l’école publique d’Enongal Boulou.

5-Jeannatte Poka aux écoles primaires et maternelle Les Nations

6-Paulette Bodio à l’école primaire et maternelle Meno

7- Catherine Ntsama à la crêche Love can Do.

Pour l’AECEMO, la présence de Circé Le Bihan a été une première expérience d’accueil et d’hébergement d’une stagiaire européenne hébergée dans les domicile des membres. Nous sommes dans l’espoir que notre hôte a glané des informations utiles pour sa recherche, et qu’elle a été satisfaite.

Antoinette Mengue Abesso